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Les sabres d'infanteries

Sabre d'infanterie
Sabre d'infanterie pour grenadiers, caporaux et sapeurs et soldats des régiments de la Garde et d'artillerie

Modèle du 8 juillet 1751

 

Sabre produit à 9 043 exemplaires de 1751 à 1776 ellaboré par Giacomo Agazzini. La poignée en laiton a été fabriquée par Francesco Ladatte. 

La lame a été importée de Solingen par Zundeler et Giovan Battista Tazzoglio.

La poignée est formée de trois pièces moulées en laiton.

Gravure "classique" sur la lame Vive le Roi de Sardaigne et l'aigle de la Maison de Savoie. Une flèche est gravée sur le dos de la lame de 225mm.

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Total de la longueur : 900 mm (743mm pour la lame)

Sabre d'infanterie pour sergent
Modèle du 8 juillet 1751

 

Sabre produit à 653 exemplaires de 1751 à 1776 ellaboré par Giacomo Agazzini. La poignée en laiton a été fabriquée par Francesco Ladatte. 

La lame a été importée de Solingen par Zundeler et Giovan Battista Tazzoglio.

Constitué de deux pièces moulées en laiton avec un fort filigrane en laiton.

Une flèche sur le dos avec gravures classiques.

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Total de la longueur : 910mm (dont lame : 748 mm)

Sabre d'infanterie pour soldat et caporal

Modèle du 2 mars 1775

 

 

Fabriqué à 55431 exemplaire y compris 1388 sabres fabriqués avec la lame du modèle 1751.

Sabre  avec garde en laiton, poignée en bois recouverte de cuir avec enroulement de fil de laiton

La lame est marquée : "Vive le Roi de Sardaigne" accompagné de l'Aigle de la Maison de savoie et de noeuds entre-lacs .

Fourreau tout cuir avec une pointe en fer interne

 

Total de la longueur : 745 mm

Sabre d'infanterie légère modèle 1775

Modèle pour caporal et soldat - Année 1775 - Royaume de Sardaigne

 

Sabre avec un garde en laiton doux décoré. La poignée est en bois recouvert de cuir brun foncé  bloqué avec des enroulements de fil laiton.

La lame courbe porte les gravures suivantes : "Vive la légion"  et "Vive le roi de Sardaigne" accompagné du noeud d'amour et de l'aigle de la Maison de Savoie.

Sabre fabriqué de 1775 à 1788.

Total de la longueur : 755 mm

Sabre de la Légion des campements

Modèle du 3 avril 1775 pour soldats, caporaux et sergents

 

Ce sabre fut fabriqué à 1760 exemplaires (la poignée et le montage effectué par Giacomo Agazzeno avec une lame fournie par Spirito Filippone). La lame est gravée sur les deux faces "Vive la Légion des Campements, Vive le Roi" et "Vaincre ou mourir" sur le champ.

 

La légion des campements, ancêtre du génie militaire, sera supprimée le 21 janvier 1793.

 

La poignée est en laiton (133 mm en deux parties).

 

Longueur de la lame :  595 mm

 

Sabre d'infanterie modèle 1781

Modèle pour sergent et autres régiments.Année 1781 - Royaume de Sardaigne

Sabre avec une garde en laiton doux décoré. La poignée est en bois recouvert de cuir brun foncé bloqué avec des enroulements de fil laiton.

La lame courbe porte les gravures suivantes : "Vive le roi de Sardaigne" accompagné du noeud d'amour et de l'aigle de la Maison de Savoie.

Fabriqué en 1901 exemplaires (monté sur une lame modèle 1775) mais 276 d'entre eux ont été monté sur une lame modèle 1751.

La différence avec le 1775  est les deux filets sur la "cappetta "

Fourreau tout cuir avec une pointe en fer interne

Total de la longueur : 755 mm

Sabre d'infanterie modèle 1797

Modèle du 28 avril 1797 - Royaume de Sardaigne

 

Sabre avec une garde monobloc, sa lame porte l'inscription typique "Vive le Roy de Sardaigne" avec le noeud d'amour et l'aigle de la Maison de Savoie.

 

N.B. :  C'est avec ce modèle de sabre que la Régiment de Savoie sera incorporée dans le 111ème régiment d'Infanterie de Ligne durant les campagnes napoléoniennes.

Sabre d'infanterie modèle 1814

Modèle 1814 - Royaume de Piémont-Sardaigne


Largement inspiré du sabre-briquet napoléonien, ce sabre comporte sur sa lame l'aigle de la Maison de Savoie et l'inscription "Vive le Roi", et sur l'autre face la croix de Saint-Maurice accompagnée de motifs floraux.

 

N.B. :  Ce modèle de sabre fut largement porté par les troupes d'infanterie et la Brigade de Savoie.

Sabre d'infanterie modèle 1843

Modèle 1843 pour sous-officiers et soldats - Royaume de Piémont-Sardaigne


Sabre d'infanterie avec garde en forme de S et extrémité supérieur en bec.

 

Longueur totale sans fourreau : 600mm

Longueur de la lame : 470mm

 

N.B. : Ce modèle fut porté par la Brigade de Savoie.

Poinçonné "FR" ( de François Roatis)

Sabre d'infanterie à dents de scies

Modèle 1845 pour sergents et caporaux menuisiers (sapeurs)

 

Une poignée en bois se fixait au niveau du trou à l'extrémité de la lame et permettait à deux soldats de scier.

 

Longueur totale : 860mm et Longueur de la lame : 770mm

 

Fourreau manquant

 

Sabre de la Royale Marine sarde

Modèle 1847

 

Une poignée et une garde recouvertes d'un vernis à base de bithume.

Forte lame large à double tranchant à son extrémité, marquée au talon : "PF"

Fourreau en cuir avec chappe poinconnée : "FG" et bouterolle poinconnée : "BD"

 

Longueur totale : 815mm et Longueur de la lame : 673mm

 

 

Les baïonnettes

Sabre baionnette
Baïonnette à douille pour fusil

Royaume de Piémont-Sardaigne


Baïonette à douille d'infanterie avec lame en acier triangulaire et goutière au dos de 460mm.

 

Longueur totale : 528mm avec le crochet typique pour l'accrocher sur le porte-sabre.

 

 

Sabre-baïonnette modèle 1836

Sabre-baïonnette de Bersaglier - Royaume de Piémont-Sardaigne


Longueur totale : 610 mm et Longueur de la lame : 467 mm

 

N.B. :  le 5e bataillon de 1843 à 1848 était cantonné à Annecy (74)

           le 1er bataillon de 1855 à 1859 était cantonné à Chambéry (73)

           le 3e bataillon de 1857 à 1859 était cantonné à Chambéry (73)

garde nationale
Sabre-baïonnette modèle 1843

Sabre-baïonnette d'artillerie - Royaume de Piémont-Sardaigne


Longueur totale : 652mm et Longueur de la lame : 455 mm

 

N.B. :  la 11e batterie du 3e régiment de 1857 à 1858 était cantonné à Chambéry (73) et la 8e batterie du 3e régiment de 1858 à 1860 était cantonné à Chambéry (73)

 

Les sabres de la Garde Nationale

Le décret de Charles-Albert du 8 février 1848 déclare (article 14)  : "Nous nous réservons les droits d'établir une milice communale composée de citoyens de 21 à 55 ans en état de porter les armes et ne faisant pas partie de l'armée, ainsi que les volontaires de 18 à 21 ans qui payent l'impôt (le cens) fixe. Elle sera sous les ordres de l'autorité administrative et dépendra du Ministère de l'intérieur, le roi pourra la dissoudre ou la suspendre quand il considéra qu'elle n'a plus lieu d'être."

La Garde nationale appelée initialement "Milice communale" et aussi "Milice civique"

Glaive de la Garde Nationale du Piémont

Modèle le plus courant dans le Royaume.

 

La garde du sabre est monobloc avec la croix de Savoie et la croisière est terminée par deux glands.

 

Glaive d'enfant de la Garde Nationale du Piémont

Modèle pour enfant.

 

La monture du sabre est monobloc en bronze avec une croisière terminée par deux glands accompagnée de la croix de Savoie.

La lame est à gouttière avec l'extrémité arrondie.

 

Longueur totale : 475mm

Fourreau manquant

 

Glaive de la Milice communale du Piémont

 

 

La monture est monobloc en bronze. La croisière est droite et terminée par des glands et la croix de Savoie. La lame à deux gouttières avec les inscriptions : "Milizia communale" et l'autre face avec une croix de Savoie et des motifs floraux. Le fourreau métallique est peint. La chape  aborde la croix de Savoie.

 

Longueur totale : 665mm

 

 

glaive_de_la_garde_nationale_du_piémont_
Glaive de la Garde nationale du Piémont

Sur la garde se situe une croix de Savoie de chaque côté. Le fourreau est en cuir avec une bouterolle et une chape en laiton, tous les deux carastéristique du Royaume de Sardaigne.

 

Longueur totale : 670mm

 

 

Glaive de la Garde nationale du Piémont

 

La monture est entièrement en bronze avec poignée cannelée et une croisière terminée par des tourbillions (modèle dérivé du modèle français).

Le fourreau en cuir est avec chape et bouterolle en laiton avec la croix de Savoie.

 

Longueur totale : 675mm

 

 

 

Les sabres et épées d'officiers

Sabre
Epée d'officier d'infanterie modèle 1774  en argent

La garde du sabre est en argent. Le fourreau en acier était utilisé par les officiers à cheval.

La lame est gravée de l'aigle de la Maison de Savoie et de l'inscription "Vive le roi". Ce modèle fut utilisé jusqu'en 1833.

Longueur totale : 985mm et Longueur de la lame : 828mm

 

 

Sabre d'officier supérieur de cavalerie de 1815

La poignée est surmontée d'une tête de lion. La lame est gravée de l'aigle de la Maison de Savoie et de "Viva il Re". Ce sabre, fabriqué à la manufacture de Weyersberg de Solingen fut utilisé à partir de 1815

 

Longueur totale : 985mm

 

 

Sabre d'officier du Corps royal d'artillerie modèle 1819

 

La lame est gravée de l'aigle de la Maison de Savoie et de "Viva il Re" mais surtout de l'inscription "NIZZA 1826".

Ce sabre fut fabriqué par Solingen.

 

 

 

Sabre d’officier d’infanterie de ligne

Modèle 1819

 

 

Modèle de belle facture avec poignée en corne et enroulement en laiton tressé

Avec petit clavier à l’aigle de la Maison de Savoie, la lame incurvée gravée de l’aigle de la Maison de Se et de « Viva il Re Â»

Fabrication de Weyersberg de Solingen

Longueur totale 948 mm fourreau 890 mm

Fourreau en acier à deux anneaux laiton

Ce sabre fut porté par les officiers de la  Brigade de Savoie

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Sabre d'officier de chasseurs

Modèle 1819

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Poignée en corne et enroulement en laiton tressé avec petit clavier.

La lame incurvée gravée de l'aigle de la Maison de Savoie et Viva il Re.

Fabrication de Weyesberg de Solingen

Ce sabre fut porté par les officiers de la Brigade de Savoie.

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NB : Pour officier supérieur, la poignée est en argent.

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Longueur totale : 1000mm

Longueur du fourreau : 890mm

 

Epée d'officier de cavalerie de ligne modèle 1833 dite "Albertina"

 

La lame est marquée : "Charles-Albert, Roy de Sardaigne" avec l'aigle de la maison de Savoie et "Dieu et le Roy". La poignée en laiton est habillé de fils d'argent.

 

Fourreau manquant

 

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Epée d'officier modèle 1833 dite "Albertina"

 

La monture est en laiton avec une garde en forme de cœur.

La poignée est en métal argenté imitant l’habillage en fer d'argent

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La lame est marquée "Dieu et le Roi", accompagné des initiales de Charles-Albert.

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Le fourreau est réglementaire : métallique peint en noir

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        Particularité de la lame : manufacture de Osborn à Birmingham (ce qui n'est pas courant)

Epée modèle 1833 dite "Albertina"

 

La lame gravée de "Vive le roi" et de l'aigle de la Maison de Savoie. La   poignée en laiton avec des fils de cuivre a été remonté sur une lame de modèle 1774.

 

Fourreau en parti manquant (reste de cuir)

 

 
 
Epée d'officier modèle 1833 dite "Albertina"

La monture en laiton est avec une garde en forme de coeur.

La poignée est en métal argenté imitant l'habillage en fil d'argent.

La lame est aux armoiries de la Maison de Savoie avec l'inscription "Vive le roi".

Au talon se trouve l'inscription de  la manufacture de Solingen et le nom du fabricant ainsi que le numéro LT 980

Epée d'officier Charles-Albert

 

La lame droite est hexagonale, bleuie avec gravures en or.

Une face est marquée : "Vive le Roi" et l’autre comporte l’aigle de la Maison de Savoie.

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Sur le talon est indiqué : "Fournisseur à Turin Claude Merlo".

La garde et le clavier ont une finition bronze au mercure, avec  les lettres "CA" de Charles Albert  couronnée

La poignée est recouverte de plaquettes de nacre.

Le fourreau est en cuir avec une chape et une bouterolle ciselée en laiton.

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        Longueur de la lame : 815 mm

Sabre d'officier d'infanterie modèle 1855

La poignée cannelée est en  ébonite. La lame en acier légèrement courbé aborde l'aigle et la croix de Savoie couronnée sur les deux faces.

Le fourreau est en tôle d'acier poli à deux bandes avec anneaux. (il manque la Bocchetta, c'est-à-dire l'entrée du fourreau).

N.B. : Il fut porté par les officiers de la Brigade de Savoie.

 

 

 

Sabre d'officier modèle 1855

La poignée cannelée est en ébonite.

La lame est gravée au talon "JE.BLECKMANN  - SOLINGEN" avec la croix de Savoie couronné sur les deux faces. Il reste de la dorure sur le sabre.

Le fourreau est en tôle d'acier poli à deux bandres avec annneaux.

 

 

 

 

Sabre français des cuirassiers de la Reine (1815-1830)

 

 

Lors de la Restauration française, Louis XVIII réorganise l'armée. Il crée alors le régiment des Cuirassiers de la Reine Marie Joséphine de Savoie, fille de Victor-Amédée III de Savoie (1726-1796)

 

La garde est à quatres branches avec coquille en laiton, repercée, et dorré. Le quillon est orné d'une palmette, d'une calotte ciselée d'une fleur de lys fusée recouverte de cuir, filigravée.

Elle est signée au talon de "Coulaux Frères" et de "Manufacture royal de Klingenthal". Numéro LT 1095.

 

Le fourreau est en cuir, avec pièces de laiton, de 1er type

 

 

Epée à clavier d'officier civil

Epée utilisée pour l'administration, par les ministères, etc ...

Elle est également utilisée par des ordres comme les chevaliers-tireur, ou encore l'Ordre de Saint-Maurice et Lazare.

La lame est gravée de l'aigle et de la croix de Savoie.

Il manque le clavier, qui nous aurait donné plus de précision sur son origine...

 

 

Epée piémontaise de ville

 

 

...

 

 

Les armes à feu

armes a feu
Fusil d'élève de l'Ecole Militaire Royale de Turin (XIXe siècle)

 

Fusil à percussion, il est plus court que le modèle réglementaire de l'infanterie (Longueur : 108cm). Idem pour la platine.

 

 

fusil 1822 Tbis_edited.jpg
Fusil d'origine française d'infanterie modèle 1822 T BIS

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La platine du fusil a été transformé réglementairement d'un système à  silex vers un sytème à percussion  (ou à amorce).

La canon a été rayé.

 

Le "T" sinifie Transformé, c'est-à-dire qu'il a été transformé à percussion

Le "BIS" signifie que son canon a été rayé.

 

La platine est marqué "Manufacture de Saint-Etienne", en effet ce fusil a été vendu par le France au Royaume de Piémont-Sardaigne.

 

Sur la crosse, on distingue deux marquages, qui montre que ce fusil d'origine française est devenu sarde.

 

Au  bout de ce fusil, et comme presque l'ensemble des fusils d'infanterie, une baïonnette à douille peut venir se fixer pour les combats rapprochés (au corps à corps)

Fusil sarde modèle 1844

La platine à percussion est marquée "Manufacture de Turin".

 

Ce modèle est très proche du modèle français. En effet le premier consul Napoléon Bonaparte met en application le règlement de l'an IX sur l'armement pour le standardisation de l'ensemble des armes.

 

Et la manufacture impériale de Turin, lorsqu'elle quittera l'empire français gardera en application ce réglement.

 

N.B. : Les manufactures de Maubeuge, Mutzig, Tulle, Versailles, Liège, Culembourg (Hollande), et de Turin produiront 2 700 000 fusils et mousquetons et 43 000 pistolets jusqu'en 1815.

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Pistolet de cavalerie à silex

 

Pistolet de cavalerie de la Manufacture de Turin.

sur ce modèle  il n'y a pas  le logement range-baguette

les cavaliers portaient leur baguette de pistolet  sur leur baudrier.

 

Ce modèle est très proche du modèle français. En effet le premier consul Napoléon Bonaparte met en application le règlement de l'an IX sur l'armement pour le standardisation de l'ensemble des armes.

 

Et la manufacture impériale de Turin, lorsqu'elle quittera l'empire français gardera en application ce réglement.

 

 

Les décorations

medailles
Décoration de chevalier de l'Ordre de Saint-Maurice et Lazare

Cet ordre de 1572 est une réunion de l'ordre de Saint-Maurice fondé par le duc de Savoie Amédée VII et de l'ordre papal de Saint-Lazare fondé à Jerusalem. Il fut décerné à de nombreux officiers sardes et français durant la guerre de 1859.

Il compte 5 classes :

     - Grande croix

     - Grand officier

     - Commandeur                 

     - Officier

     - Chevalier

 

 

Médaille d'argent de la valeur militaire sarde

La valeur militaire sarde fut crée par Victor-Amédée III en 1793. Tombée en abandon durant le Consulat et l'Empire. Elle fut réinstaurée par Victor-Emmanuel I en 1815. Charles-Albert réorganisera la valeur militaire en 1833 avec trois classes :

  - La médaille d'or

  - La médaille d'argent

  - La médaille de bronze

 

La Brigade de Savoie (pour la période 1848-1860) recevra :

  - 2 médailles d'or

  - 147 médailles d'argent

  - 239 médailles de bronze

 

N.B. : Au cours de la campagne de Crimée (1854-1855), le gouvernement sarde accorda 1200 médailles au corps français, le gouvernement impérial les accepta par décret du 10 juin 1857 et les distribua au nom du Roi Victor-Emmanuel II de Sardaigne.

 

 

Médaille commémorative anglaise de Crimée

 

 

Elle fut instaurée par la Reine Victoria en 1858, et décernée aux officiers, sous-officiers, soldats, marins anglais, français ou piémontais ayant participé à la guerre de Crimée

 

Il existe également une médaille piémontaise de Crimée. à l'éfigie de Victor-Emmanuel II.

 

 

 

 

 

 

 

Médaille commémorative française de la Campagne d'Italie de 1859 dite "Médaille Napoléon III"

 

La médaille commémorative de la campagne d'Italie de 1859 est une médaille accordée par l'empereur Napoléon III aux militaires français ayant participé à la campagne d'Italie (1859)0.

 

Elle fut accordée à de nombreux militaires sardes

Les uniformes

uniforme
Uniforme de chevalier-tireur de Chambéry (~1830)

Les chevaliers tireurs de Chambéry sont une association de tir existante depuis le XIVe siècle. Elle a participée à la défense de Chambéry et de d'autres villes en compagnie de l'armée, mais restait toujours indépendante d'elle. Elle s'exerce au tir sur la tour de Bercel du château des Ducs de Savoie à Chambéry. C'est en s'inspirant de cette unité que le général piémontais Alessandro de La Marmora créa en 1836 les Bersaglieri (Bersagliers). Les franc-tireurs acceuillirent en leurs rangs beaucoup de chambériens célèbres, notamment le Général de Boigne.

 

 

 

 

 

 

 

Ce portrait montre le général de Boigne en costume de chevalier-tireur. Ce dernier tient en main l'acte de donation qu'il fit à la Compagnie en 1826, tandis que les statuts de la compagnie, reliés figurent sur la table. Le général a ajouté à son costume deux bijoux indiens : l'un, au chapeau, est un ornement de turban ; l'autre, autour du cou, voisine avec l'ordre de Saint-Maurice. Sur la table, dans un coffret légèrement ouvert, on peut apercevoir du courrier.

Les coiffures

shako
Shako de la Brigade de Savoie modèle 1848

ORIGINAL

 

On distingue sur le shako qu'à partir de 1848, la cocarde (6.8 cm de diamètre) tricolore du Royaume de Sardaigne (Rouge, argent, vert) remplace l'ancienne cocarde bleue piémontaise.

 

Une ganse de 7 cm de long en tôle fine de métal blanc poli avec avec trois cordonnets perlés surmonté d'un bouton estampé à la croix de Savoie soutient la cocarde.

 

Le numéro réglementaire du régiment en tôle fine agrafé est situé en dessous de la cocarde.

 

Le pompom rouge surmontant le shako nous informe que son porteur était un fusilier (en effet, la couleur du pompon permettait de distinguer si c'était un fusilier, un chasseur ou un grenadier)

 

 

 

 

 

 

 

Equipements

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Gourde sarde modèle 1822

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Il s'agit du premier modèle de "bidon" pour l'armée sarde officiellement décrit dans le Journal militaire.

 

Elle est faite d'une calebasse séchée et vidée, entourée de fer doux entrecroisé dans les deux parties plates (évidemment les dimensions sont toutes différentes).

Gourde en bois sarde modèle 1853

Fabricant Gulielminetti à Turin (l'inscription dessous)

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Création de l'artisan Pietro Gulielminetti, né en 1797 et originaire du petit village de Sanbughetto (vallée de la Strona, Piémont). Pour la première commmande en juillet 1853, 7 330 gourdes furent fabriqués. La production atteint 10 000 gourdes en 1855, pour un rythme journalier de 216. En 1852, de nouveaux fabricants arrivent, dont Giovanni Zaffrea de Saluzzo. 

​

Les extrémités étaient en bouleau avec 8 petites lattes de saule maintenues par deux cerclages en noyer et d'au minimum10 petits cercles de roseaux. Concernant le bouchon et le bec, ils sont également en bois.  Enfin, la gourde est assortie d'un cordon tressé vert de 1,50m de long. A partir de 1857, ce cordon est remplacé par du cuir noirci.

​

A sa mort de Guglielminetti en 1873, ses fils reprennent la production familiale et fournissent un nouveau modèle de gourde à la nouvelle armée italienne utilisée dès 1876 : inspirée de l'ancien modèle, fabriquée d'une seule pièce de bois, elle comprend en outre un renfort métallique aux extrémités

Epaulette pour dignitaire de l'Ordre de Saint-Maurice et Lazare

 

...

 

 

 

 

 

 

 

 

Documents

document
Diplôme de la société de Solférino et San Martino
 

atteste que le nommé Gaillard Antoine de Haute Savoie natif de Chaumont, sous lieutenant au corps des bersagliers pour les campagne de 1849 et 1859 est décoré de la grande croix de la maison de Se , de l'ordre militaire de Savoie.

et des médailles d'argent et de bronze de la valeur militaire.

fait le 1er août 1895

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Congé illimité
(avant le congé absolu)

 

du soldat Luys Francois 

à l'époque quand on était en congé "illimité" on gardait son équipement.

 

sur les armoireries  :  rare aigle bicéphale représenté.

 

 

 

 

 

 

Congé absolu 1825 

 

Congé absolu pour le nommé Luys Francois de tarentaise , fils de Victor Amédée et de Jeanne Antoinette Garsin.

Né en 1795

Pour 12 années de service reduit à 10 pour avoir été présent à la revue du 31 mai 1821

matricule n°2800

 

Signature du Capitaine Mollard

Congé militaire de la Brigade de
Savoie  1838

 

Congé militaire accordé au grenadier BRAISAZ Jacques du

2e régiment de la Brigade de Savoie, fils de Joseph Marie et de feu Garzend  Marguerite , né le 22 mars 1804 ,

matricule 443 pour 12 ans de service alternatif

 

 

 

 

 

 

 

Divers

divers
Plaque d'agent de police de Beaufort (1853) et Code civil de S.M. le Roi de Sardaigne.

 

Les trois tours sur la plaque représentent la commune de Beaufort. En 1860, l'agent de police deviendra le garde champêtre.

La plaque est en laiton de 60mm de diamètre avec reste du ruban.

 

 

 

 

 

 

 

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